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Mon univers
1 juillet 2011

Chapitre 6

Rage


Une fois la note payée, Judith rejoignit Luka qui l'attendait dehors. Ils se dirigeaient vers la voiture, quand un flash les éblouit.
-Tu as appelé des paparazzis tout à l'heure? questionna la jeune femme.
-Non.
-Pff, demain on va faire la une de tous les magazines people.
-Et c'est grâce à moi, fit une voix nasillarde dans leur dos.
Dés que Judith entendit la voix, elle se raidit.
-Tu le connais? lui murmura-t-il à l'oreille.
-Oui, répondit celle-ci les dents serrées. C'est le «fan fou», Tim Schott. Celui qui m'a dit que j'étais minable, que j'étais ridicule d'écrire un roman d'amour...
Au mot «minable», Judith entendit les jointures des doigts de son ami craquer.
-Il a osé te dire ça?
Son visage était déformé par la rage qui se trouvait en lui.
-Oui, c'est ce qu'il m'a dit. Mais, s'il te plaît, ne fais rien qui pourrait te créer des ennuis! le supplia Judith.
-Ne t'inquiète pas Ju, ce sera juste un homme mort, marmotta Luka.
-Non ne fais pas ça! Je suis certaine que c'est ce qu'il cherche!
-Eh bien, il l'a trouvé.
Il se dégagea d'un geste des bras de sa compagne et s'avança d'un pas vif vers l'homme.
-En quel honneur avez-vous appelé ces paparazzis?
-Je pensais tirer un bénéfice de ces photos.
- Vous ne manquez pas de culot.
-Ne m'insultez pas, s'il vous plaît.
-Ce n'est pas ce que vous avez fait au salon du livre, rétorqua Luka.
-Là c'était différent. Elle le méritait.
Luka avança d'un pas vers l'homme. La jeune femme qui s'était approchée, serra un bras de son compagnon.
-Viens, rentrons Luka, il n'en vaut pas la peine, tenta-t-elle de le raisonner.
-Si tu crois que je vais le laisser te manquer de respect... gronda-t-il. Présentez-lui vos excuses!
-Vous pouvez toujours rêver! répondit Tim Schott, narquois.
-Mr. Schott, je n'ai pas apprécié la façon dont vous m'avez parlé au Salon du Livre, et je ne tiens pas à écouter vos excuses. Tout ce que je vous demande, c'est de me laisser tranquille, déclara Judith.
- -Et vous croyez que je vais vous obéir?
-Et vous croyez que je vais vous laisser déranger une fois de plus Melle Belma? fit une voix derrière eux.
Encore une fois, Judith se raidit. Qu'est-ce qu'il venait faire ici? Il l'espionnait ou quoi?
-Il ne manquait plus que ça, grogna Luka.
-Encore vous! Vous êtes un espion de Melle Belma ou quoi? interrogea Tim Schott.
- Cela ne vous regarde aucunement Mr, dit l'inconnu.
-Qu'est-ce que vous faîtes encore là Mr Wesferly? demanda Luka.
-J'ai juste reconnu l'homme qui importunait votre amie au salon du livre. Je suis venu pour vous aider, c'est tout.
-Nous n'avons pas besoin de votre aide Mr, j'étais en train de m'occuper de cette histoire.
-Vous n'y arrivez pas beaucoup on dirait, dit Jason d'un air amusé.
-Partez, ou je vous refais le portrait, fit l'ami de l'auteure.
-Luka, calme toi s'il te plaît, implora celle-ci.
-Tu crois que je vais me calmer? Oh, et puis part avec «ton sauveur»!
-Mais qu'est-ce qui te prends Luka? Mr. Wesferly est juste venu t'aider à faire partir...
-Moi je crois que c'est clair, dit Tim. Votre Luka vous fait une belle crise de jalousie.
Pendant ce temps là, Jason avait éloigné Judith qui se trouvait devant le «fan».
-Pourquoi Luka? Mr. Wesferly est très gentil.
-Là n'est pas la question, répliqua Luka.
- Bon, je crois que vous avez fait assez de mal à Judith comme cela Mr. Schott, dit Jason. Partez maintenant, ou j'appelle les autorités! Et vous savez que si les autorités savent que vous avez appelé les paparazzis, vous risquez un an de prison ferme...
-C'est bon...capitula le jeune homme.
Judith tremblait. Quand Luka s'en rendit compte, il lui proposa sa veste qu'elle refusa.
-Mais tu trembles comme une feuille, s'indigna-t-il.
-Je n'ai pas froid, j'ai peur.
-Tu as peur de quoi? Tu es vachement bizarre toi.
-Trop plein d'émotion, marmotta Jason.
-Je vous demande pardon, l'agressa-t-il.
-Elle était terrifiée à l'idée que cet homme vous fasse du mal.
-Pas seulement du mal à Luka, aussi à vous! lança-t-elle.
-C'est ça, coupa Luka froidement, vous nous excuserez, mais je vais ramener Judith chez elle.
-Et pourquoi? demanda-t-elle
-Tu as besoin de sommeil, lui rappela Luka.
-Vous feriez mieux, en effet!
-Mais je n'ai pas besoin de «nounou», s'indigna la jeune femme.
-Oui c'est vrai, mais avec les cernes que vous avez, je me demande comment vous faites pour tenir sur vos jambes.
-Je suis plus résistante qu'il n'y parait. répliqua-t-elle, acide.
-Bien sûr. Bonne nuit, dit-il avec indifférence.

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